Répondre aux exigences du marché canadien
Le Canada regorge de trésors gourmands : fromages artisanaux, produits de l’érable, bières de microbrasseries, plats cuisinés régionaux… Nos entreprises agroalimentaires ont le vent dans les voiles, et plusieurs rêvent d’une percée sur de nouveaux marchés, que ce soit ailleurs au pays ou à l’international.
Dans un contexte où de plus en plus de consommateurs canadiens souhaitent prioriser l’achat local et soutenir les producteurs d’ici, le moment est idéal pour faire rayonner nos produits d’un océan à l’autre. Mais exporter ne se résume pas à traduire une étiquette. Qu’il s’agisse des informations nutritionnelles, des ingrédients, des mentions obligatoires ou des éléments marketing, chaque mot doit être soigneusement choisi. Comme le choix des termes influence la perception d’un consommateur sur un produit, la traduction peut jouer un rôle crucial dans la réussite d’un projet d’exportation, par exemple. Voici comment maximiser la portée de vos communications.
S’adapter aux autres marchés en conservant son authenticité
Dans le domaine agroalimentaire, la traduction ne consiste pas simplement à passer d’une langue à l’autre. Il faut adapter le message qu’on désire transmettre à un nouveau marché commercial. Un jeu de mots qui fonctionne en français canadien peut tomber à plat ou être mal interprété dans une autre langue. Même les descriptions de produits doivent tenir compte des préférences locales : un consommateur anglophone en Colombie-Britannique ne sera pas séduit par les mêmes arguments qu’un client en France ou aux États-Unis. Il faut donc repenser le message véhiculé pour qu’il parle à votre nouvelle cible, tout en gardant l’authenticité de votre marque.
Respecter la réglementation linguistique
Exporter ses produits, c’est aussi respecter les normes en vigueur dans chaque marché :
- Au Canada, la Loi sur les langues officielles oblige les entreprises à offrir leurs produits en français et en anglais, y compris les étiquettes, les listes d’ingrédients, les mises en garde et la publicité.
- En Europe, d’autres réglementations s’appliquent, notamment en matière d’allergènes, de valeurs nutritionnelles et d’étiquetage d’origine.
Aux États-Unis, la Food and Drug Administration impose des exigences strictes en matière d’étiquetage pour les produits alimentaires. Ces exigences s’appliquent aux informations obligatoires devant figurer sur les emballages, la publicité et tout autre matériel destiné aux consommateurs. Elles doivent inclure, entre autres, le nom du produit, la quantité nette, la liste des ingrédients, les informations nutritionnelles, les allergènes, le nom et l’adresse du fabricant ou du distributeur, ainsi que les avertissements requis. Ainsi, une mauvaise traduction ou l’omission d’un élément clé peut entraîner des refus de dédouanement à la frontière, des rappels de produits ou des sanctions coûteuses. Une équipe de traduction spécialisée dans l’agroalimentaire saura éviter ces écueils en travaillant avec des réviseurs chevronnés et une terminologie rigoureusement contrôlée.
Vendre avec les bons mots
Le premier contact d’un consommateur avec un produit est souvent l’étiquette. C’est pourquoi une description bien tournée, un slogan accrocheur ou une promesse claire peuvent faire toute la différence en rayon ou sur les plateformes en ligne. Mais pour cela, il faut traduire avec flair. Il ne s’agit plus de traduire mot à mot. Dans ce contexte bien précis, on parle alors de transcréation : une approche créative qui adapte votre ton, votre intention et votre image à un autre marché. C’est ce qui permet à votre marque de rester cohérente et séduisante, peu importe la langue.
Terminologie et cohérence
En agroalimentaire, la cohérence du vocabulaire est essentielle. Un mot utilisé pour décrire un ingrédient ou une méthode de fabrication doit être toujours traduit de la même façon, sous peine de semer la confusion ou de miner la crédibilité de votre marque.
Pour cela, il est crucial de :
- construire un lexique personnalisé;
- utiliser une mémoire de traduction pour conserver l’uniformité entre tous vos supports (étiquettes, fiches techniques, infolettres, emballages, etc.);
- travailler avec un fournisseur de services linguistiques spécialisé qui connaît bien le vocabulaire technique du secteur alimentaire.
La traduction comme investissement stratégique
Enfin, collaborer avec un cabinet de traduction expert de l’agroalimentaire est un investissement stratégique pour exporter efficacement vos produits. Il saura :
- vous soutenir dans l’application des exigences linguistiques et réglementaires propres à chaque marché;
- proposer des traductions adaptées à vos marchés cibles;
- assurer la qualité, la fluidité et la cohérence de tous vos contenus multilingues;
- gérer les urgences et les mises à jour fréquentes de façon fluide.
La traduction prépare votre produit à voyager
Exporter un produit agroalimentaire canadien, c’est faire rayonner notre savoir-faire, notre créativité et notre patrimoine culinaire. Dans un contexte où les consommateurs recherchent des produits authentiques et faits ici, l’exportation n’est pas seulement une porte vers l’étranger : elle représente aussi une occasion de mieux se faire connaître localement, partout au pays, et également à l’échelle internationale. Pour franchir ces frontières avec succès, la traduction ne doit pas être une étape secondaire. Elle doit être pensée en amont et comme un véritable levier de croissance, capable de faire résonner vos valeurs dans toutes les langues.
Car lorsqu’on traduit bien la nature d’un produit, ses saveurs voyagent sans rien perdre de leur authenticité.
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