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La traduction technique est l’un des nombreux sous-domaines de la traduction spécialisée. C’est important de savoir que les contenus spécialisés ne sont pas tous techniques. Quand on parle de contenu spécialisé, on veut dire qu’il est propre à un secteur en particulier. Les documents juridiques ou financiers sont des exemples de contenus spécialisés qui ne sont pas techniques.

Alors, qu’est-ce qui distingue les contenus techniques des autres contenus spécialisés? On peut résumer en disant qu’ils portent sur l’application pratique d’information technologique ou scientifique. On parle ici d’une foule de domaines technologiques ou scientifiques comme l’ingénierie, l’aéronautique, la construction, la mécanique, l’agriculture, l’informatique et bien d’autres. Pensons aux spécifications de construction d’un avion ou d’un réseau de télécommunications. Ces documents indiquent comment créer concrètement, étape par étape, l’appareil ou la structure en question. Ils contiennent beaucoup de concepts, de terminologie et d’acronymes extrêmement spécifiques, et généralement d’une grande complexité.

Pourquoi est-ce essentiel de savoir distinguer les contenus techniques de tous les autres contenus spécialisés? Parce que leur traduction fiable exige des ressources professionnelles et technologiques différentes de celles des autres secteurs.

Certains fournisseurs de traduction ne font pas cette distinction fondamentale. Toute entreprise professionnelle qui offre des services de traduction technique devrait pourtant vous garantir trois éléments essentiels que nous vous présentons ici.

Trois conditions clés pour bien gérer la traduction technique

1. L’équipe

Les meilleures entreprises professionnelles de traduction ont une équipe multidisciplinaire de spécialistes qui s’occupent uniquement de traduction technique.

  • Du côté de la gestion, des spécialistes capables d’analyser professionnellement chaque projet pour bien identifier le contenu technique et les ressources nécessaires à sa traduction efficace.
  • Du côté langagier, des spécialistes de plusieurs fonctions essentielles : évidemment la traduction, mais aussi la postédition (pour les contenus traités par moteur de traduction automatique ou par outil d’intelligence artificielle), la révision, et la terminologie (qui est l’un des enjeux les plus importants en traduction technique).

C’est important de savoir qu’il n’existe pas de spécialistes de tous les domaines en traduction professionnelle. Chaque personne traduit dans un domaine particulier, ou exceptionnellement dans deux domaines connexes (l’informatique et les télécommunications, par exemple).

En traduction technique, il faut d’abord avoir des connaissances sectorielles, c’est-à-dire une solide compréhension du domaine pertinent (y compris sa terminologie et sa réglementation). Quelqu’un qui connaît très bien l’aéronautique n’est pas pour autant spécialiste des appareils médicaux. Ce sont deux domaines techniques tout à fait différents. Dans les équipes langagières attitrées à la traduction technique, il y a des spécialistes qui, en plus de leur diplôme en traduction, ont un diplôme ou des années d’expérience directe dans certains domaines techniques (en génie ou en informatique, par exemple).

Comme complément des connaissances sectorielles, il faut posséder des compétences professionnelles très particulières pour traduire des contenus techniques. Trois compétences sont incontournables en traduction technique :

  • Des aptitudes hors pair à la recherche et à l’analyse, pour comprendre précisément chaque message, concept, terme ou acronyme et confirmer dans des sources fiables tout équivalent qui existe déjà en langue cible.
  • La capacité de créer des équivalents exacts et clairs en langue cible lorsqu’il se présente des termes ou des acronymes qui n’ont encore jamais été traduits.
  • Un style de rédaction simple, clair et factuel pour maximiser la lisibilité de contenus pourtant extrêmement complexes sur le fond. Pas question de recourir à des formulations créatives ou qui risquent de prêter à confusion de quelque façon que ce soit.

Autre qualité impérative des membres de l’équipe : leur compréhension et leur absolu respect des exigences de confidentialité qui entourent bien des projets de traduction technique (dans le domaine militaire, par exemple). Toutes les personnes à l’emploi de l’entreprise doivent d’ailleurs avoir signé une entente de confidentialité avant même d’entrer en fonction.

2.  Les technologies

Les entreprises langagières professionnelles utilisent tout un arsenal d’outils technologiques de pointe qui permettent à leurs équipes de travailler plus vite à moindre coût, en gestion comme en traduction. L’arsenal gagnant est généralement une combinaison de plusieurs outils :

  • Moteurs de traduction automatique ou applications d’intelligence artificielle, pour traiter rapidement de nouveaux éléments de contenu
  • Mémoires de traduction, pour respecter tout ce qui a déjà été traduit et approuvé dans le passé par l’organisation cliente
  • Bases terminologiques, pour garantir l’exactitude et l’uniformité des masses de termes et d’acronymes spécialisés qui sont propres à chaque domaine ou chaque organisation

Il faut savoir choisir la meilleure combinaison d’outils pour chaque contenu. Les différents outils ont tous leurs forces et leurs faiblesses. Par exemple, les outils d’intelligence artificielle et de traduction automatique s’avèrent moins performants dans les domaines techniques que dans d’autres secteurs de spécialisation. Principale raison : la grande abondance de terminologie très pointue et d’acronymes très particuliers. On utilise donc souvent et efficacement plusieurs outils, pour exploiter leurs forces complémentaires et éliminer les risques d’erreurs.

Ce qui est tout aussi important en traduction technique, c’est l’utilisation efficace et professionnelle des outils. Voici des facteurs qui font toute la différence :

  • La pertinence et la qualité des contenus (aussi appelés corpus) dans lesquels puise chaque outil dans chaque domaine technique
  • L’intégration aux corpus de la documentation de référence de chaque organisation cliente : procédures, manuels, lexiques, etc.
  • La révision préalable des corpus par des linguistes (spécialistes en révision et en terminologie)
  • La mise à jour très régulière des corpus, pour assurer la prise en compte des nouvelles réalités (notamment les masses de terminologie et d’acronymes en constante évolution)

3.  Le processus

Même avec les meilleures ressources professionnelles et technologiques, une entreprise ne peut pas exceller en traduction technique à moins de suivre un processus détaillé et certifié qui encadre toutes les étapes du travail. Voici des exemples d’étapes qui peuvent être nécessaires selon l’organisation cliente et le projet :

  • Planification : analyse des besoins de l’organisation cliente, constitution d’une équipe attitrée de gestion et de traduction, préparation générale des outils
  • Organisation : évaluation des défis de chaque projet, choix des linguistes qui s’y connaissent le mieux dans chaque type de contenu, identification de spécialistes internes dans l’organisation cliente pour répondre aux questions des linguistes en cas de besoin
  • Exécution : interventions complémentaires des membres de l’équipe langagière (traduction, postédition, terminologie, révision) pour tenir compte des objectifs de l’organisation cliente, des défis particuliers du contenu et des outils utilisés
  • Suivi : mise à jour des outils après chaque projet, communication de toute nouvelle directive découlant de nouveaux défis, validation au besoin par des spécialistes internes de l’organisation cliente

Un processus efficace doit par ailleurs prévoir l’étroite collaboration des différentes équipes qui s’occupent de différents secteurs de spécialisation. Car dans toute la diversité des contenus que font traduire les organisations, il y a souvent des recoupements entre différents secteurs. Autrement dit, il peut très bien se présenter des contenus techniques dans toutes sortes de documents.

Trois exemples :
1.  Une procédure de calibrage d’équipements médicaux
2.  Le guide technique d’un système qu’utilisent les conseillers financiers d’une banque
3.  Un contrat de maintenance d’avions

Les gestionnaires responsables du domaine médical (exemple 1) ou financier (exemple 2) ou juridique (exemple 3) travaillent en collaboration avec leurs collègues du domaine technique pour bien évaluer le contenu. Cette collaboration permet de confier le projet à l’équipe la plus qualifiée : soit une équipe de traduction technique, soit une équipe mixte (technique-médical, technique-financier ou technique-juridique) si le document contient une combinaison d’éléments plus techniques et d’éléments propres à l’autre secteur de spécialisation. La collaboration multidisciplinaire permet aussi d’utiliser les bons outils technologiques puisant dans tous les contenus les plus pertinents (y compris les documents de référence essentiels de l’organisation cliente).

Versacom : un partenaire sûr en traduction technique

La traduction technique fait partie de nos principaux domaines de spécialisation depuis la fondation de Versacom en 1995. Parmi les millions de documents qui nous sont confiés chaque année, nous savons immédiatement distinguer les contenus vraiment techniques des contenus qui relèvent d’autres secteurs de spécialisation.

Nous avons des spécialistes qui ont fait leurs preuves en gestion, en traduction, en postédition, en terminologie et en révision pour une variété de secteurs techniques : ingénierie, transports, construction, technologies de l’information, télécommunications, agriculture, sciences de la vie, et plus encore. Les membres de notre équipe ont souvent fait des études ou une première carrière dans leur secteur technique de prédilection (dans des cabinets de génie ou de grandes entreprises d’informatique, par exemple).

Notre équipe de traduction technique utilise des outils technologiques qui puisent dans des contenus spécialisés pour chaque domaine technique pertinent. Nous pouvons notamment créer un moteur de traduction automatique sur mesure pour votre organisation et vous en réserver l’accès par les mesures de sécurité les plus strictes. Nous nous assurons dès le départ d’intégrer à votre moteur vos documents de référence essentiels (procédures, manuels, lexiques, etc.). Nous vérifions rigoureusement les contenus techniques traités avec des outils d’intelligence artificielle ou de traduction automatique, pour éliminer les risques d’erreurs graves encore associés à ce type d’outils.

À Versacom, tout le monde travaille en étroite collaboration, aussi bien avec les collègues qu’avec les personnes-ressources que vous désignez dans votre organisation pour gérer vos besoins et vos projets en traduction technique. Écoute, entraide et rigueur sont toujours au rendez-vous pour garantir le respect de vos échéances et de vos normes de qualité au meilleur coût possible.

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